Malgré les avancées de la vaccination au Royaume-Uni, la courbe des infections liées au Covid-19 ne cesse d’augmenter, alimentant au passage des inquiétudes face à la présence de personnes vaccinées parmi les nouveaux contaminés.
Le Royaume-Uni a enregistré lundi plus de 16.000 nouvelles contaminations (en moyenne sur sept jours), provoquées en très grande majorité par le variant Delta apparu en Inde.
D’après les données du dernier bulletin publié vendredi par l’agence sanitaire britannique Public Health England (PHE), environ 92.000 infections par ce variant ont été recensées entre le 1er février et le 21 juin, dont près de 80.000 durant les 28 derniers jours. Les principaux contaminés par le variant Delta sont les moins de 50 ans encore non vaccinés.
Et sur la même période, 745 personnes ont été hospitalisées pour la nuit, dont 65,9% non vaccinées et seulement 10,8% ayant reçu les deux doses. Toujours depuis début février, 117 décès «dans les vingt-huit jours suivant la date du prélèvement positif» au variant Delta ont été enregistrés par le PHE, dont 50 personnes qui étaient déjà vaccinées.
Les décès liés au Covid-19 touchent en priorité les personnes très âgées. Et, selon les experts, le risque de mourir de la maladie après avoir été entièrement vacciné dépend de l’âge des personnes. Plus une personne est âgée, plus elle est susceptible de mourir du virus s’il parvient à déjouer la protection conférée par les vaccins.
Au Royaume-Uni, 84,6% de la population adulte a reçu au moins une dose du vaccin et 62,1% est complètement vacciné. Les experts affirment aussi que l’efficacité des vaccins n’est pas remise en cause, étant donné que les décès concernent des groupes d’âge à plus haut risque et ne représentent qu’une infime partie des 92.029 cas de Delta analysés.