Environ un tiers des exportations mondiales d’orge, de blé et d’autres céréales proviennent de Russie et de l’Ukraine, mais les prix de ces matières premières ont bondi depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, ce qui a contraint de nombreux pays importateurs de renforcer leurs stocks de réserves par crainte d’un éventuel arrêt des exportations russes et ukrainiennes.
Maintes fois, les autorités égyptiennes ont dû annuler des commandes à cause de prix trop onéreux. Malgré tout, elles se sont voulues rassurantes envers la population.
« Dès le mois prochain, nous commencerons à récolter le blé sur nos terres et j’assure à tous les Egyptiens qu’il n’y aura pas de crise et que, jusqu’à la fin de l’année, notre pays ne sera pas contraint d’importer et de subir la flambée actuelle des prix, car l’Egypte aura un stock de blé qui couvrira ses besoins jusqu’à la fin de 2022 », a assuré le chef du gouvernement égyptien, Mustafa Madbouly.
Rappelant que la Russie et l’Ukraine constituaient les premiers fournisseurs de blé du pays des pharaons, Madbouly a dévoilé que son gouvernement a commencé à varier ses « sources d’achalandage en blé pour les importations dans le futur et cela s’applique déjà», précisant que l’Egypte achète du blé dans d’autres pays.