Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, le gouvernement égyptien a décidé d’interdire toute rencontre religieuse durant le mois de jeûne musulman du ramadan, qui débutera vers le 26 avril prochain.
En temps normal, les croyants musulmans commencent d’abord par rompre le jeûne en famille, au coucher du soleil, avant de se rendre à la mosquée pour la prière et rencontrer des proches.
N’ayant aucun impact sur le coronavirus, le jeûne devrait avoir lieu en Egypte. Par contre, les iftars, autrement dit les repas de rupture du jeûne, offerts d’habitude aux plus nécessiteux, seront interdits, ce qui pourrait donner lieu à des tensions. Le gouvernement égyptien a déjà ordonné le mois dernier, la fermeture de tous les lieux de cultes du pays.
A propos, environ un tiers de la population égyptienne dispose d’un revenu inférieur à 1,5 euros (1,65 dollars) par jour, d’après l’Agence nationale des statistiques (CAPMAS).
Selon les données officielles, le chômage en Egypte se situe aux alentours de 10 % et le secteur informel compte plus de cinq millions de travailleurs, lesquels sont dépourvus de couverture sociale.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, environ 1.450 cas contaminés et 94 décès ont été signalés en Egypte.