Le chef d’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune a gracié mardi par décret environ 3.500 condamnés, toutefois, aucun prisonnier lié au «Hirak», le mouvement de contestation contre le régime algérien, n’a bénéficié de cette mesure de clémence.
La présidence algérienne a annoncé dans un communiqué, que le président Abdelmadjid Tebboune a décidé de «mesures de grâce au profit d’un premier groupe de 3.471 détenus ou non détenus, condamnés définitivement» et dont «il ne reste de leur peine que six mois ou moins à purger».
«Ce premier groupe sera suivi par un deuxième qui englobera des détenus condamnés définitivement et dont il ne reste de leur peine que douze mois ou moins à purger», ajoute le communiqué.
N’ayant pas encore été jugées, les personnes détenues pour des faits relatifs au mouvement de contestation populaire qui secoue l’Algérie depuis près d’un an, ne sont pas concernées par cette grâce présidentielle, précise la même source.
D’après le coordinateur du Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) – une association qui assiste ces prisonniers -, Kaci Tansaout, il y a « 142 manifestants actuellement en détention provisoire et 1.300 autres qui font l’objet de poursuites judiciaires pour des faits liés à la campagne du scrutin présidentiel».