La ministre française des Affaires sociales, Marisol Touraine a annoncé cette semaine, une baisse plus importante que prévue du déficit de la Sécurité sociale (maladie, retraite, famille, accidents du travail), qui n’a pas dépassé cette année la barre des 5 milliards d’euros.
La Fédération hospitalière de France (FHF), qui estime avoir apporté une contribution considérable à cette performance statistique, réclame un geste d’encouragement de la part du gouvernement.
Hier mardi, David Gruso, le délégué général de la FHF a rappelé qu’un effort d’un milliard d’euros d’économies avait été réclamé à l’hôpital public cette année. Les hôpitaux ont maintenu leurs efforts de productivité tout en se réorganisant dans le cadre des GHT, les groupements hospitaliers de territoire, instaurés par la loi Santé. Et maintenant que les fruits de ces efforts sont là, la FHF a plusieurs doléances. David Gruson a plaidé pour le versement des crédits, dont le montant dépasse 300 millions d’euros, mis en réserve chaque année pour les hôpitaux et débloqués en fonction du respect des contraintes budgétaires décidées par le gouvernement. Il a également réclamé la mise en œuvre des augmentations de budget promises au titre de certaines mission d’intérêt général ainsi que la création d’un « fonds pour la sécurisation des hôpitaux » qui permettrait de faire face à la menace terroriste mais aussi aux agressions plus courantes.
Le président de la FHF Frédéric Valletoux a pour sa part plaidé pour la mise en place d’un financement dédié « permettant ainsi aux hôpitaux de s’équiper en vidéoprotection, de renforcer les contrôles d’acxès, de déployer de nouveaux personnels de sécurité ou de mieux collaborer avec les commissariats. La FHF souhaite enfin le déblocage du modèle économique et le développement de la télémédecine. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale sera présenté le 28 septembre prochain.
