Selon les estimations publiées mercredi par la Banque d’Espagne, cet Etat a enregistré une croissance économique de 0,1 % au terme du troisième trimestre 2013.Une première depuis plus de 2 ans.
Le PIB espagnol n’avait plus progressé lors des 9 trimestres précédents. C’est donc une très bonne nouvelle pour Madrid. Ce résultat, qui doit encore être certifié par les calculs officiels, a confirmé l’amélioration de l’économie espagnole constatée depuis le début de cette année.
A noter que les prévisions de la Banque d’Espagne sont généralement très proches des chiffres de l’Institut national des statistiques (INE), organe public habilité à publier ce type d’indicateurs économiques.
En parallèle à la croissance retrouvée, la Banque d’Espagne a aussi noté une nette amélioration sur le marché de l’emploi. Beaucoup moins de postes ont été supprimés « depuis le début de la crise », souligne-t-elle dans son communiqué. N’empêche, que le taux de chômage espagnol est tout aussi important, soit 26,1 % au deuxième trimestre.
La Banque d’Espagne s’attend à 0,3 % de baisse de la demande interne en comparaison à la période avril-juin. Quant à la consommation des ménages, elle demeure faible. Cette institution prévoit une augmentation de 0,4 % de la demande extérieure grâce aux exportations.
Si le dernier trimestre semble globalement positif, le gouvernement espagnol table sur un recul du PIB d’1,3 % sur toute l’année 2013.Ce n’est qu’en 2014 qu’un retour de la croissance est espéré, soit 0,7 %. Quant aux taux de chômage, ils sont attendus à 26,6 % et 25,9 % pour ces 2 exercices respectifs. Autant dire que la quatrième économie de la zone euro n’est pas au bout de ses peines.