Le chef d’Etat américain, Joe Biden, a reçu jeudi à la Maison Blanche le président kenyan, Uhuru Kenyatta qui devient le premier dirigeant africain à y être invité depuis l’investiture de l’actuel président des Etats-Unis.
Le démocrate a profité de cette occasion pour annoncer des dons supplémentaires de vaccins contre le coronavirus à l’Union Africaine (UA). L’administration Biden va en effet envoyer à l’UA, 17 millions de doses du vaccin anti-Covid-19 de Johnson & Johnson, lesquelles vont s’ajouter aux plus de 50 millions de doses d’ores et déjà destinées à la même organisation, a assuré le dirigeant démocrate, dans le Bureau ovale, juste avant de s’entretenir avec son homologue kenyan.
En tout, les Etats-Unis se sont engagés à donner plus d’1,1 milliard de doses de vaccins contre le coronavirus aux pays les moins avancés.
Par ailleurs, le président américain a réitéré son intention de « renforcer nos liens avec le Kenya et les pays d’Afrique de manière générale ». « Nous allons aussi parler du renforcer de la transparence financière », a-t-il ajouté.
Cette entrevue a eu lieu après les révélations des Pandora Papers. D’après cette importante enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), Uhuru Kenyatta, qui déclare vouloir lutter contre la corruption, détient secrètement, avec six de ses proches, un réseau de onze compagnies offshore, dont l’une dispose d’actifs estimés à 30 millions de dollars.