Vendredi, le Conseil des ministres de Belgique a donné son accord au sujet de trois avant-projets de loi portant sur la réforme des pensions qui a pour but de reculer l’âge légal d’admission à la retraite à 66 ans dès 2025 et 67 ans à partir de 2030.
Lors de cette rencontre, il a notamment été question des conditions d’âge et de carrière pour prétendre à la pension anticipée. L’âge minimal d’accès à cette dernière est actuellement de 62 ans mais sera porté à 62,5 ans à partir de 2017 et 63 ans dès 2018. Autre changement, il faudra, dès 2017, totaliser 41 ans de carrière pour bénéficier d’une pension anticipée et, à partir de 2019, en comptabiliser 42 ans pour accéder au même avantage. Aujourd’hui, la pension anticipée est accessible après 40 ans de carrière. Pour ce qui est des exceptions au régime général à l’instar des métiers lourds, elles feront l’objet de discussions entre le comité national des pensions et les partenaires sociaux. Les deux parties négocieront également les conditions de transition entre la carrière et la pension, autrement dit la pension partielle. Quant au troisième avant-projet, il a pour objectif de continuer la réforme de la pension de survie : l’âge minimal d’accès à celle-ci devrait passer, de manière progressive, de 50 à 55 ans à l’horizon 2030.
Le ministre en charge des Pensions, Daniel Bacquelaine, a précisé que le gouvernement vise à se conformer au « standard européen », qui sera fixé à 67 ans au cours des années à venir. Ce, pour « garantir un système de pensions performant pour les générations futures qui soit soutenable financièrement », a-t-il indiqué.