Le Congrès National Africain «ANC», parti au pouvoir en Afrique du Sud, a lancé lundi sa campagne en perspective des élections locales et municipales du 1er novembre prochain.
Lors de ce scrutin en 2016, cette formation politique avait connu une déconvenue historique, en perdant notamment le contrôle de Pretoria, Johannesburg et Nelson Mandela Bay.
A l’occasion du début de cette opération reconquête, le chef d’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a présenté lundi à Pretoria le programme de l’ANC. « On comprend que vous avez été déçus par l’ANC, découragés par nos manquements et en colère contre les soupçons de capture de l’Etat et de corruption », s’est-il adressé aux électeurs qui ont privé son parti de leurs suffrages en 2016.
En vue des prochaines échéances électorales, l’ANC, qui est à la tête de l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid en 1994, s’engage à se renouveler, à séduire à nouveau ses partisans et à arrêter la montée en puissance de l’opposition.
« Ce soir, nous vous promettons à vous, le peuple d’Afrique du Sud, que nous ferons mieux, beaucoup mieux que ce que nous avons fait dans le passé. C’est une promesse, et c’est ce que nous vous dédions à tous. Nous n’avons pas toujours fait le mieux que nous étions censés faire », a déclaré le président Ramaphosa à la même occasion.
En toute vraisemblance, l’ANC devrait encore remporter les prochaines élections. Mais son électorat pourrait encore s’affaiblir, ce qui se traduirait par la perte de pouvoir au niveau des municipalités.