Officiellement, l’élection pour la succession au poste de Ddirecteur Ggénéral de l’UNESCO qu’occupe la Française, Audrey Azoulay, aura lieu le 6 novembre prochain lors de la Conférence générale qui se réunira à Samarcande en Ouzbékistan. Mais le tournant se joue ce 06 octobre 2025, à la faveur du Conseil exécutif de l’organisation «destiné à recommander un nom».
Après l’audition des candidats encore en lice par le Conseil exécutif de l’UNESCO en avril 2025, place donc à la recommandation d’un nom. Depuis le retrait en août 2025 de la Mexicaine Gabriela Ramos, ils ne sont plus que deux concurrents africains encore en lice.
Il s’agit du diplomate congolais, Firmin Edouard Matoko (69 ans, actuel Sous-Directeur général en charge des relations extérieures de l’UNESCO) et de l’ex-ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités, le polyglotte Khaled el-Enany (54 ans).
Le candidat égyptien clame le soutien de l’Union Africaine (UA), de plusieurs puissances occidentales, et surtout des Etats arabes. Il ambitionne sans détours, de devenir le premier DG de l’UNESCO aux origines arabes.
Candidat déclaré depuis avril 2023, et activement en campagne sur différents continents, l’égyptologue Khaled el-Enany fait figure de grand favori pour l’emporter face à son dernier rival entré dans la course seulement en mars 2025, à deux jours de la clôture du délai de dépôt des dossiers de candidatures.
Dans la tradition du processus de l’élection du DG de l’UNESCO, un candidat choisi ou recommandé par le Conseil exécutif de l’organisation n’est jamais désavoué ensuite par la Conférence générale de cette institution spécialisée de l’ONU.
L’UNESCO joue un rôle-clé dans la promotion de la Culture et du savoir à l’échelle de la planète. Le premier Africain à avoir présidé l’UNESCO est feu l’ex-ministre Sénégalais Amadou-Mahtar Mbow (103 ans), de 1974 à 1987.