L’Institut d’études de géopolitique appliquée (IEGA) a publié au début de ce mois de novembre, sous la direction de Manon Chemel et Alexandre Negrus, un rapport consacré aux relations qui lient actuellement le Maroc à la France et à l’Union européenne.
Le rapport de l’IEGA intitulé : «Le Maroc : quel statut vis-à-vis de la France et de l’Europe ?» se focalise sur «l’engagement fort du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent», soulignant que Rabat a utilisé une approche globale et multidimensionnelle pour répondre aux différentes menaces émanant de la radicalisation et du terrorisme, citant à ce propos, la coopération policière et judiciaire qu’entretien le Maroc avec l’Europe et les Etats africains.
Confronté à la menace terroriste en provenance de la bande sahélo-saharienne et de la zone irako-syrienne, le Royaume a pris des mesures anticipées ayant apporté des réponses aux enjeux sécuritaires aussi bien sur le plan national, régional et international, soulignent les auteurs du rapport.
D’après le même rapport de l’IEGA, le royaume chérifien a su restructurer le champ religieux, en plus de l’engagement constant et opérationnel de la DGST (Direction Générale de la Surveillance du Territoire) pour renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
Le Maroc a également adopté une «approche globale et multidimensionnelle» face au défi sécuritaire et humanitaire lié aux flux migratoires, précise le rapport de l’Institut d’études de géopolitique appliquée, qui est un laboratoire d’idées français fondé en 2015 et spécialisé en relations internationales.
Les auteurs du rapport ont par ailleurs abordé «l’enjeu déterminant» de la question du Sahara et analysé d’un point de vue géostratégique les positions des grandes puissances, tout en faisant un focus sur les perspectives de la position française dans ce dossier.
Au plan économique, le rapport dissèque les perspectives économiques, géoéconomiques et politiques de la coopération entre l’Europe et l’Afrique, en soulignant que le royaume du Maroc demeure une « économie résiliente».