Facebook a ouvert mercredi un centre de traitement de données dans la ville de Luleaa en Suède. C’est une première à l’extérieur des USA pour ce réseau social.
Jusque-là, le réseau communautaire le plus populaire sur la planète ne disposait de centres de données que sur le territoire américain. Concernant l’accueil de ce type de centres, les pays nordiques revêtent des avantages indéniables : du fait de la température, les installations informatiques sont naturellement refroidies. Ce qui fait des charges en moins pour le géant du web. C’est l’une des raisons qui a poussé Facebook à choisir la Suède, laquelle se satisfait vraisemblablement de l’arrivée du réseau social dans ses frontières : « cela place la Suède et Luleaa sur la carte », s’est réjouit le maire de la localité côtière située non loin du cercle arctique.
Il faut dire que Facebook n’a pas fait dans la dentelle : le numéro 1 mondial des réseaux sociaux s’est construit une bâtisse de 30 000 m2 environ, la plus imposante du pays d’après le premier citoyen de Luleaa. Et, en plus du climat très favorable de cette ville, Facebook compte profiter également de sa production en énergie renouvelable pour faire marcher son entre : « tous les équipements à l’intérieur fonctionnent à l’énergie hydroélectrique locale. Non seulement c’est du 100 % renouvelable mais … cela a permis de réduire le nombre de générateurs de secours de 70 % », peut-on lire sur le site web de ce centre. Et, Facebook rajoute dans son communiqué, « en plus d’exploiter la puissance de l’eau, nous utilisons la fraîcheur de l’air nordique pour refroidir les milliers de serveurs qui stockent vos photos, vidéos, commentaires et likes ».