Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini a accueilli lui-même 51 migrants d’origine africaine arrivés en Italie après leur évacuation de la Libye par une agence des Nations Unies.
De l’avis de Salvini, leader de La Ligue d’extrême-droite, «c’est la démonstration que l’Italie est un pays d’accueil, généreux, solidaire où l’on m’a confié le devoir de ramener un peu de règles, d’ordre et de tranquillité dans un phénomène qui, ces dernières années, nous avait échappé».
En effet, Matteo Salvini est entré dans le gouvernement italien après avoir promis, lors de sa campagne électorale, de mettre fin aux arrivées de clandestins dans la péninsule.
« La seule façon d’arriver (en Italie) pour des femmes et des enfants en difficulté, c’est l’avion, pas les canots pneumatiques parce que les canots sont gérés par des criminels qui, en échange de trafic d’êtres humains, achètent des armes», a ajouté l’homme fort de l’exécutif italien.
Le groupe des 51 réfugiés et demandeurs d’asile arrivés en Italie (32 adultes et 19 mineurs) est, en grande partie, constitué de familles ou des femmes seules avec des enfants. Salvini les a accueillis au niveau de l’aéroport militaire de Pratica di Mare, non loin de la capitale italienne, Rome.
La majorité de ces migrants proviennent du Soudan et des pays de la Corne d’Afrique (Ethiopie, Erythrée, Somalie). Ils font partie des quelques 2.300 migrants vulnérables évacués depuis décembre dernier, par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) de la Libye vers le Niger.