Selon l’édition du journal en ligne Le Desk du lundi, Rym Sellal, la fille du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, a été citée dans l’affaire des « Panama Papers » comme ayant bénéficié d’une société offshore, au capital de 50 000 dollars, liée au scandale de corruption autour de la compagnie publique algérienne Sonatrach.
D’après des documents rendus publics par le journal électronique dans le cadre des investigations sur le scandale des « Panama Papers », Rym Sellal a été, au cours de la période 2005 – 2010, la bénéficiaire de la société Teampart Capital Holdings Limited (TCH). Celle-ci avait été créée le 26 octobre 2004 aux Iles Vierges britanniques pour le compte d’Omar Habour, le businessman franco-algérien cité à maintes reprises dans l’affaire Sonatrach/Saipem.
Dans un document daté du 28 février 2005 envoyé par le cabinet Multi Group Finance et consulté par Le Desk, il a été demandé de « bien vouloir annuler le power attorney en faveur de M. Omar Habour et de bien vouloir émettre un en faveur de Mlle Rym Sellal », qui est âgée aujourd’hui de 36 ans.
Le père de cette dernière, Abdelmalek Sellal, a occupé des fonctions ministérielles à plusieurs reprises avant de prendre, en 2012, les rennes du gouvernement. En plus, l’actuel Premier ministre algérien a été maintes fois directeur des campagnes électorales du président Abdelaziz Bouteflika. Aussi est-il encore éclaboussé du fait que le nom de sa fille, Rym, soit cité dans le montage financier servant à cacher l’identité des bénéficiaires des commissions de Saipem.