A une semaine des législatives au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson a dévoilé hier jeudi, le programme de son parti conservateur, promettant de tourner la page du Brexit, de baisser les impôts et de durcir les règles d’immatriculation lors de ses 100 premiers jours au pouvoir en cas de victoire.
Le chef du gouvernement conservateur, qui a fait de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne l’axe principal de sa campagne et qui s’est engagé à le réaliser sans faute le 31 janvier, a promis que 2020 sera l’année de la fin des querelles et de l’incertitude au sujet du Brexit, si les Tories remportent l’élection.
Pour séduire les électeurs, il a également promis de réduire les impôts pour « les familles qui travaillent dur», dans le premier budget post-Brexit qui sera présenté en février.
Il prévoit pour ses 100 premiers jours, c’est-à-dire d’ici au 22 mars prochain de légiférer pour financer davantage les écoles et le service public de santé, introduire un nouveau système d’immigration à points ou encore durcir les peines pour les auteurs d’infractions terroristes.
Après trois reports depuis son vote par 52% des Britanniques lors du référendum de 2016, le Brexit est désormais prévu pour le 31 janvier prochain.
Boris Johnson reste en tête des sondages pour les élections du 12 décembre, convoquées pour sortir le pays de l’impasse politique qui a suivi ce référendum du Brexit, mais le pays est toujours plus partagé que jamais sur la question. Et le succès du pari reste incertain, même s’il a bénéficié hier jeudi du ralliement de quatre députés européens du Parti du Brexit europhobe.