Lors d’un entretien avec la presse à l’occasion du New Libya Oil and Gas Forum de Londres, le président de la compagnie pétrolière nationale de Libye (NOC), Mustafa Sanalla, a estimé la production d’or noir en Libye s’élève actuellement à environ 440.000 barils par jour.
A la suite de la chute du pouvoir de Mouammar Kadhafi en 2011, la production pétrolière de la Libye a reculé de manière importante, cet Etat étant plongé dans le chaos. A l’heure actuelle, ce pays d’Afrique du nord est déchiré entre deux administrations rivales, à savoir celle de Tripoli, qui est soutenue par la coalition des milices Fajr Libya, et celle de Tobrouk (est), qui est reconnue par la communauté internationale. Comme si cela ne suffisait pas, différents groupes armés s’affrontent actuellement sur le territoire libyen.
Malgré ce sombre tableau, le patron de la NOC se veut optimiste. Il a estimé que la sécurité ira en s’améliorant une fois que le gouvernement d’union nationale sera entré en fonction : «ce sera automatique, car il y a un soutien de la communauté internationale », a assuré Sanalla, affirmant que la production du brut pourrait alors repartir à la hausse et même atteindre aisément les 2 millions de barils au quotidien.
Au début de ce mois, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a formulé des propositions de noms du Premier ministre et des ministres en vue de former un gouvernement d’union nationale en Libye. Il s’agissait de la première étape de l’accord de sortie de crise discuté durant des mois. Mais, ces propositions ont été rejetées par les deux parties belligérantes, plongeant le pays dans une nouvelle impasse.