La Compagnie Nationale libyenne de Pétrole (NOC) entend accroître significativement sa production d’or noir d’ici fin 2017.
Intervenant à une conférence nord-africaine sur l’énergie organisée à Londres, le président de la NOC a affirmé que ses services entendent mettre un terme au moratoire auto-imposé sur les nouveaux investissements étrangers dans le secteur de l’énergie en Libye.
Le patron de la NOC, Mustafa Sanalla a estimé mardi dernier, que les investissements étrangers sont utiles en vue d’engranger des bénéfices compte tenu de la capacité de production pétrolière de la Libye.
S’exprimant devant plusieurs autres responsables de sociétés pétrolières, Sanalla a indiqué que le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale espère atteindre une production de 1,25 million de barils par jour (bj) d’ici à la fin 2017.
Par ailleurs, le président de la NOC estime que le succès de ce projet dépend, d’un côté, de l’administration politique siégeant à Tripoli et appuyée par les Nations Unies et, de l’autre, de la milice active dans la Libye orientale et qui contrôle les champs de pétrole.
De l’avis de nombre d’observateurs, l’instabilité politique et les conflits armés ainsi que l’insécurité et les incertitudes qui sévissent en Libye sont des freins aux investissements potentiels.
Avant la guerre de 2011 et le chaos qui s’en est suivi, beaucoup d’investisseurs étrangers n’ont pas caché leurs inquiétudes de retourner en Libye. Les niveaux élevés de corruption et le système de réglementation très peu transparent de ce pays d’Afrique du Nord constituaient leurs principaux sujets de préoccupation.