Les forces gouvernementales libyennes sont entrées hier jeudi, à Syrte, une ville portuaire située à 450 kilomètres à l’est de Tripoli et fief de l’Etat islamique en Libye.
Ces forces loyales au gouvernement d’Union Nationale, espèrent contrôler totalement la ville dans les prochains jours.
Brett Mc Gurk, l’envoyé spécial du président américain, Barack Obama auprès de la coalition anti-Etat islamique, a déclaré sur Twitter que les forces loyales au gouvernement d’union nationale libyen avançaient rapidement contre le mouvement djihadiste en Libye et avaient commencé à entrer dans son bastion de Syrte.
D’après le porte-parole de ces forces, Mohamad Ghassri, l’offensive est menée par des forces terrestres, aériennes et maritimes. Les forces progouvernementales, composées essentiellement de combattants des milices de la ville de Misrata et des Gardes des installations pétrolières situées dans le « croissant pétrolier », auraient déjà atteint le centre de Syrte où des combats avaient lieu hier jeudi.
Un autre responsable militaire a précisé que la marine bloquait la façade maritime de la ville, ce qui empêcherait les djihadistes de s’enfuir par la mer.
L’offensive des forces gouvernementales pour chasser l’Etat islamique de la bande littorale d’environ 200 kilomètres qu’il a conquise depuis 2015, avait été annoncée le 12 mai. En moins d’un mois, ces forces ont repris Abou Grein à 130 kilomètres à l’ouest de Syrte, l’importante base aérienne d’Al-Gordabia, la centrale thermique de Syrte, trois casernes situées à une vingtaine de kilomètres du centre-ville, et dernièrement Harawa, l’une des trois plus importantes localités de la région, à 70 kilomètres à l’est de Syrte.
Depuis le début de l’offensive, les combats auraient fait 120 morts et 400 blessés. Mais l’absence de sources indépendantes sur le terrain laisse planer un doute sur la véracité de ces informations.
