Libye : accrochage en marge d’une session du Parlement de Tobrouk

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Une dispute a éclaté hier mardi entre des membres de la garde présidentielle à l’entrée du Parlement libyen de Tobrouk à l’Est du pays, s’est transformée en un accrochage armé au cours duquel ont été blessées plusieurs personnes, dont un parlementaire.

La session plénière du Parlement de Tobrouk, élu en 2014, réunissait 100 députés, en présence du président Aguila Saleh et de ses deux vices-présidents.

Selon les témoignages recueillis, les affrontements ont éclaté en dehors de la salle où se tenait la plénière, après qu’un problème ait opposé la garde présidentielle et certains députés qui rejettent la loi référendaire. Des coups de feu ont été ensuite entendus depuis la salle de réunion.

Saleh Hachem, un membre de la Chambre des représentants à Tobrouk, a été légèrement blessé en intervenant pour les séparer. Un garde a également été blessé par balles. Ils ont tous les deux été admis à l’hôpital mais se porteraient bien.

L’incident a entraîné la suspension de la session pour la seconde journée consécutive. Lundi déjà, la Chambre des représentants avait reporté ses réunions à Tobrouk consacrées à parachever les discussions de la loi organisant le référendum sur le projet de Constitution permanente, un texte dont le pays a été privé pendant plus de 42 ans de dictature, en prélude à des élections générales en décembre 2018.

L’adoption de la Constitution et d’une loi électorale est un préalable indispensable à l’organisation d’élections, qui ont obtenu l’accord de principe des principaux protagonistes du conflit libyen réunis à Paris fin mai par le président français Emmanuel Macron, mais dont les dates sont toujours incertaines.

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