L’eurodéputée Marion Maréchal appelle la France à faire preuve de fermeté à l’égard du « régime autoritaire » Algérien 

L’Eurodéputée Marion Maréchal a dénoncé la politique d’apaisement adoptée par le gouvernement français envers l’Algérie qualifiée de « régime autoritaire qui a sciemment violé le droit international en refusant de reprendre ses clandestins ». 

S’exprimant sur la chaine de télévision BFMTV sur les relations franco-Algériennes après six mois de crise virulente, la cheffe du parti Identité-Libertés a également condamné l’emprisonnement par la junte Algérienne des innocents, comme Boualem Sansal, un homme âgé et malade.

 « Je n’ai pas l’impression que la reprise de contact avec Alger aboutisse à la reprise des clandestins algériens », a-t-elle souligné, déplorant les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui a annoncé dimanche depuis Alger le retour à la normale des relations avec l’Algérie.

Le régime d’Alger est responsable de la crise avec Paris, a précisé Marion Maréchal, affirmant que la France n’a pas de responsabilité dans cette brouille. 

Après la reconnaissance par le Président Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara le mardi 30 juillet 2024, les autorités Algériennes ont rappelé leur ambassadeur en France le même jour, marquant le début d’une crise diplomatique entre les deux pays.

La tension s’est accentuée sur une série de litiges diplomatiques, migratoires, judiciaires qui avaient pris une tournure critique, menaçant les intérêts des deux pays.

Après des mois de tension avec Paris, Alger a accepté un accord pour mettre fin à la crise entre les deux pays sans obtenir gain de cause, notamment en ce qui concerne la position irréversible de la France sur sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, ce qui représente un nouveau revers cuisant pour la diplomatie Algérienne.

 

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