Les Etats africains conviés à mieux investir dans l’information météorologique pour affronter les chocs climatiques

Des décideurs politiques africains, des représentants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), participent du 23 au 27 juin à Windhoek en Namibie à un Forum destiné à améliorer l’accès aux services climatiques dans les Etats du Sud.

A ce rendez-vous international, des appels pressants ont été lancés aux décideurs politiques africains et aux Etats membres de l’Union Africaine (UA) à investir davantage dans les services d’information météorologique et climatique afin d’être mieux préparés aux chocs climatiques.

Cet appel pressant et conjoint a été formulé à Windhoek par le ClimSA (Programme des services climatiques et applications connexes) intra-ACP et le SEWA (Espace pour l’alerte précoce en Afrique).

Au nom de l’UA, son Commissaire chargé de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, Moses Vilakati a rappelé que l’investissement dans les services climatiques, présente «un rapport coût-bénéfice élevé, les rendements potentiels dépassant largement l’investissement initial».

Agriculteurs, organisations météorologiques, scientifiques et décideurs politiques africains ont «besoin d’accéder aux informations climatiques détenues par les stations de prévision météorologique du monde entier, afin de pouvoir obtenir des informations fiables, adaptées à leurs besoins et en temps opportun», a-t-il encore expliqué.

L’UA insiste sur l’urgence de son appel au nom d’un constat accablant à savoir : «le changement climatique est à nos portes. Nous avons un besoin urgent de ressources climatiques, telles que de meilleurs services de données satellitaires, afin de mieux protéger nos ressources. Nous devons agir en mettant en place des stratégies plus efficaces et mieux ciblées», a résumé Jonas Sheelongo, Directeur exécutif adjoint des transports du ministère namibien des Travaux publics et des Transports.

Pour rappel, les corollaires des changements climatiques s’accélèrent ces 12 derniers mois dans la Corne de l’Afrique, avec plusieurs pays durement touchés par les intempéries.

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