Le Roi du Maroc Mohammed VI accompagné d’une importante délégation, s’est rendu mardi en Arabie Saoudite pour prendre part à un sommet avec les chefs d’état des six pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), le premier du genre à se tenir ce mercredi à Ryad, la capitale saoudienne.
Ce sommet est le premier du genre et a pour objectif, selon une source officielle à Rabat, d’insuffler une nouvelle dynamique au partenariat stratégique et multidimensionnel entre le Maroc et le Conseil de coopération des pays du Golfe.
Le Sommet Maroc-Pays du Golfe se veut également «une occasion de concertation et de coordination des positions pour faire face aux défis et menaces qui guettent la région arabe», précise un communiqué du ministère marocain de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie.
Les échanges, précise la même source, porteront sur «les questions régionales et internationales d’intérêt commun et l’élaboration de positions communes à ce sujet, notamment dans ce contexte régional et international délicat».
Les États membres du CCG, à savoir l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis, le Koweït, le Qatar, le Bahreïn et le sultanat d’Oman, entretiennent de solides rapports avec le Maroc, aussi bien sur le plan économique que diplomatique, militaire et sécuritaire. Ces pays représentent également une source importante d’investissements étrangers dans le Royaume chérifien.
En 2011, les pays du CCG avaient invité le Maroc et la Jordanie à adhérer au CCG, mais le Maroc a souhaité plutôt, un partenariat stratégique multidimensionnel.
Tout récemment, lors de la réunion à Manama avec le secrétaire d’État américain, John Kerry, dans le cadre des préparatifs du sommet pays du Golfe/États-Unis, prévu jeudi prochain à Ryad, les ministres des Affaires étrangères du CCG avaient exprimé leur plein soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara, un des dossiers prioritaires de la politique extérieur du Royaume du Maroc.
A l’issue du sommet de Ryad, le Roi Mohammed VI effectuera des «visites de fraternité et de travail» dans plusieurs pays de la région, a indiqué la même source.