Sans surprise, le président malien sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a annoncé officiellement lundi dernier, sa candidature à un second mandat lors de l’élection du 29 juillet prochain, au cours de laquelle il affrontera au moins une quinzaine d’adversaires.
Agé de 73 ans, Ibrahim Boubacar Keïta avait été élu en 2013 pour cinq ans. Depuis plus de deux mois, des coalitions de dizaines d’associations et de partis de la majorité ont proclamé leur soutien à la candidature d’IBK, avant même que sa candidature ne soit officialisée.
Quelques minutes après l’annonce de sa candidature sur le compte Twitter officiel de la présidence, Ibrahim Boubacar Keïta a prononcé une allocution à la télévision publique ORTM, défendant son bilan et justifiant sa volonté de rempiler pour cinq nouvelles années à la tête du pays par le désir de «servir au mieux le Mali en ces heures où les incertitudes ne sont pas encore totalement levées».
Il a dit justement placer la «sécurisation» du pays en tête de ses priorités, décidant d’axer sa stratégie sur la «charte issue des travaux de la Conférence d’entente nationale» qui lui a été remise le 20 juin 2017, deux ans jour pour jour après la signature de l’accord de paix par l’ex-rébellion à dominante touareg.
Parmi les candidats qu’il va affronter figurent le chef de l’URD (Union pour la République et la Démocratie) Soumaïla Cissé, battu au second tour en 2013, l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé (2007-2011), arrivé quatrième en 2013, mais également son ancien Premier ministre Moussa Mara et ses anciens ministres Mohamed Ali Bathily et Housseini Amion Guindo.