Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a demandé mardi à l’OTAN d’intervenir en faveur de la reconstruction de la Libye, plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi suite à une rébellion appuyée par l’OTAN.
Le président égyptien qui est en visite à Londres, a lancé son appel dans une interview accordée au journal britannique The Daily Telegraph. Le chef de l’Etat égyptien s’est rendu en Grande Bretagne pour des entretiens avec le Premier ministre britannique, David Cameron, sur des questions de coopération en matière de sécurité.
Ainsi, le chef d’Etat égyptien a estimé que la Libye constitue « un danger qui nous menace tous ». Pour cause, « s’il n’y a pas de gouvernement, cela crée un vide où les extrémistes peuvent prospérer », a-t-il expliqué avant d’affirmer que « la mission (de l’ONU) n’a pas été complètement menée ».
Sissi a plaidé pour appuyer tous les efforts visant à aider le peuple libyen et l’économie de ce pays d’Afrique du nord. Il a en outre, estimé qu’il faut arrêter les mouvements de fonds, d’armes et de mercenaires au profit des extrémistes présents en Libye. Et de conclure que « tous les membres de l’OTAN, y compris la Grande-Bretagne, qui ont pris part au renversement de Kadhafi doivent apporter leur aide ».
Depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye n’est jamais sortie de la crise. Actuellement, ce pays est le lieu d’affrontements entre milices qui cherchent à contrôler les sources d’énergies. Comme si cela ne suffisait pas, la Libye est déchirée entre deux administrations rivales qui se disputent le pouvoir, l’une basée à Tripoli et l’autre à Tobrouk, la seule à être reconnue par la communauté internationale.