Le complexe sidérurgique algérien Sider El Hadjar de Annaba, a repris ses activités dimanche dernier, après une suspension des activités le 5 septembre dernier, consécutive à un manque d’eau au niveau du haut fourneau N2 qui absorbe 1.600 mètres cubes par jour.
Le directeur général de Sider El Hadjar, Chamseddine Maatallah a affirmé que «la chaîne de production a redémarré de manière tout à fait normale par l’approvisionnement des aciéries à partir du haut fourneau N2, avec une capacité de production de 1.500 tonnes par jour en produits ferreux et en acier, éligibles à la commercialisation».
Selon ce responsable, « la production quotidienne du complexe en produits de fer et acier est appelée à augmenter pour atteindre 2.000 tonnes par jour avant la fin du mois en cours».
A cette allure, la production sidérurgique algérienne devrait quadrupler pour atteindre 12 millions de tonnes par an d’ici 2020. Pour l’heure, les installations disposent d’une capacité de 3,5 millions de tonnes par an. Les 8,5 millions de tonnes de capacité manquante seront comblées grâce aux projets d’investissement en cours en Algérie.
Afin de reprendre la production au complexe d’El Hadjar, il a fallu commencer par prendre des mesures dans la wilaya d’Annaba pour assurer son approvisionnement en eau.
Présentement, cette industrie dispose d’une réserve en eau estimée à 255.000 mètres cubes, ce qui suffirait à satisfaire les besoins du complexe pendant 15 jours en cas de suspension de l’approvisionnement du volume d’eau quotidien nécessaire.