L’administration américaine recourt à des tests ADN pour réunir les familles de migrants

L’administration américaine a reconnu jeudi utiliser des tests ADN afin de réunir jusqu’à 3.000 mineurs clandestins avec leurs parents en situation administrative irrégulière.

Selon le ministre américain de la Santé, Alex Azar, le gouvernement s’est engagé à rendre «environ 100 enfants de moins de cinq ans» à leurs parents d’ici mardi prochain et d’autres enfants doivent retrouver leurs familles le 26 juillet au plus tard. Il est à noter que les familles seront réunies dans les centres de rétention au cas où les parents y demeurent toujours.

A l’heure actuelle, l’administration américaine retient environ 11.800 mineurs migrants illégalement entrés sur le territoire  américain, d’après Azar, précisant que cette population est constituée à 80 % d’adolescents arrivés seuls.

Selon les statistiques officielles, plus de 2 300 mineurs ont été séparés de leurs parents migrants depuis début mai. Et plus de 500 de ces enfants ont d’ores et déjà été rendus à leurs parents ces derniers jours.

« Nous conduisons des tests ADN pour confirmer les liens de parenté rapidement et rigoureusement », a assuré le ministre américain de la Santé, bien que cette pratique soit critiquée par les organismes de défense des droits des migrants. « Cela pourrait permettre au gouvernement de surveiller ces enfants pendant le restant de leurs jours », a déploré la directrice de communication de l’organisation Raices, Jennifer K. Falcon.

A en croire le responsable des opérations d’urgence au ministère américain de la Santé, Jonathan White, l’administration n’utilise cette méthode qu’au cas où les pièces d’identité sont inexistantes ou non fiables.

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