La production de brut de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a évolué en juin comparativement au mois précédent, poussée principalement par le Nigéria et la Libye, pays qui bénéficient d’une exemption de l’accord de plafonnement de production en vigueur, d’après un rapport de l’OPEP paru mercredi.
D’après une estimation moyenne des sources secondaires de l’OPEP, la production des 14 pays membres de ce cartel s’est chiffrée à 32,61 millions de barils par jour (mbj) le mois dernier, alors que le même indicateur n’avait atteint que 32,21 mbj en mai dernier. Pour ce qui est de l’offre mondiale, elle a augmenté de 0,66 mbj à une moyenne de 96,59 mbj en juin comparativement au mois de mai, d’après des données provisoires de l’OPEP. « Le production a crû principalement en Libye, au Nigéria, en Angola, en Iran et en Arabie saoudite, tandis que la production a décliné au Venezuela », est-il mentionné dans le rapport.
L’OPEP et ses partenaires non membres du cartel, à l’instar de la Russie, ont décidé de restreindre leur production au cours de cette année et au premier trimestre 2018 dans le but de diminuer l’offre mondiale et d’entraîner un redressement des prix. Toutefois, le Nigéria et la Libye, deux pays membres de l’OPEP, sont exempts de quotas suite aux troubles géopolitiques internes touchant leurs industries pétrolières.
Pour ce qui est de la demande mondiale de brut en 2018, elle devrait enregistrer une hausse de 1,26 mbj par rapport à cette année pour correspondre à 97,65 mbj, stimulée par la croissance économique actuelle et la demande des pays émergents comme la Chine et l’Inde, d’après les prévisions de l’OPEP.