Le quotidien américain «Washington Post» rapporte dans ses récentes éditions, que des militaires américains seraient déployés sur le territoire algérien, pourtant, la législation de ce pays maghrébin ne permet pas la présence de troupes étrangères sur son sol.
En relayant cette information, le célèbre journal américain a jeté un pavé dans la marre. En effet, la Constitution algérienne n’autorise aucune présence militaire étrangère sur son territoire et ne permet pas également à l’armée nationale d’intervenir en dehors du territoire algérien.
De son côté, ObservAlgérie a indiqué que cette nouvelle est parue dans un article publié le jeudi 8 mars dernier par le Washington Post et portant sur la prime de risque que touchent les militaires américains déployés dans certaines parties du globe.
Le journal américain a ainsi cité, parmi les troupes américaines percevant déjà une prime de «danger imminent» d’environ 225 dollars par mois, les soldats déployés en Algérie.
Pour information, ce pays d’Afrique du Nord est considéré par les forces armées américaines comme une zone de «danger imminent» depuis le 7 mars 1995.
Cité par le journal arabophone Echorouk, le général algérien à la retraite Abdelaziz Medjahed avancé la thèse disant que les militaires déployés dans le pays auxquels a fait allusion le quotidien américain, sont ceux affectés à l’ambassade des Etats-Unis en Algérie, précisant que le champ d’action de ces soldats est limité à l’intérieur de cette représentation diplomatique, suivant la législation algérienne.