Emmanuel Macron confronté aux critiques des étudiants burkinabés sur le néo-colonialisme françaises

Le président français Emmanuel Macron qui était mardi au Burkina Faso, première étape de sa tournée africaine, a été confronté pendant plus de deux heures, aux critiques des étudiants de l’Université de Ouagadougou, sur la politique «néo-colonialiste» de la France.

Emmanuel Macron a promis une déclassification des archives françaises classés secret-défense sur le meurtre de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara, dont l’assassinat en 1987 n’a toujours pas été élucidé, qui seront disponibles pour la justice burkinabè.

Le président français s’est également appesanti dans son discours devant les étudiants burkinabés sur le rôle des jeunes africains, et la question embarrassante du Franc CFA, une monnaie qui porte toujours, en raison de son nom notamment, une connotation impérialiste.

Il s’est dit favorable à «quelques réajustements» du FCFA, et défendu une politique d’échange plus large sur l’avenir et  le rôle de la jeunesse africaine. Sur ce thème, Emmanuel Macron a évoqué sa proposition de créer un visa long séjour, dit visa de circulation longue durée, pour les étudiants africains qui viennent en France et qui, après, ne veulent plus revenir dans leur pays de peur de ne plus jamais pouvoir retourner un jour en France.

En France, a-t-il précisé, un Conseil présidentiel pour l’Afrique a été créé fin août pour «restituer à la jeunesse africaine sa voix», ajoutant qu’une «maison de la jeunesse africaine» doit également ouvrir ses portes avant le 14 juillet prochain.

Les prochaines étapes de la tournée africaine du président français sont la Côte d’Ivoire et le Ghana. A Abidjan, il assistera au Sommet Union africaine-Union européenne et sa visite au Ghana s’annonce déjà historique puisque ce sera la première d’un président français en exercice dans ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest.

 

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