La 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD 7) s’ouvre ce mercredi 28 août à Yokohama au Japon sous le thème : «Faire avancer le développement en Afrique par les personnes, les technologies et l’innovation».
Ce sommet, d’envergure aussi bien pour le Japon que pour l’Afrique, met l’accent sur l’autonomie des Etats africains pour mieux entrevoir leur développement.
Le Japon ambitionne de soutenir les pays africains à disposer de leur autonomie pour sortir de la précarité. «Le développement de l’Afrique sera réalisé avec les initiatives des Etats africains. Ce développement ne sera réalisable qu’avec leurs propres initiatives en tenant compte des demandes locales des populations», a laissé entendre ce mardi 28 août, l’ambassadeur Masahiko Kiya, chargé de la TICAD 7, lors d’une rencontre avec la presse.
Le diplomate nippon est revenu sur les difficultés que rencontrent les pays africains pour afficher leur autonomie. Ce handicap, le Japon veut le corriger par le renforcement de la bonne gouvernance et la transparence au niveau de ces pays, a soutenu M. Kiya.
Selon le Commissaire de la TICAD 7, le Japon a choisi de coopérer avec ces partenaires africains pour la réalisation de leurs objectifs définis pour le continent noir.
«Le Japon veut apprendre d’eux, de leur expérience en Afrique pour contribuer à la réalisation de nos projets. Le Japon veut apprendre leur savoir-faire pour réduire le risque de la coopération avec l’Afrique», a-t-il souligné, relevant un décalage entre l’option de l’assistance humanitaire des Occidentaux à l’Afrique et le développement recherché par les pays du continent noir.
Pendant cette conférence de trois jours, qui connait la participation de nombreux acteurs de la société civile africaine, les chefs d’Etats et de gouvernements africains, ou leurs représentants, feront également le déplacement à Yokohama pour entrevoir les opportunités qu’offre le gouvernement japonais pour l’avenir du continent.