Les insulaires des Seychelles sont conviés aux urnes du 25 au 27 septembre à la faveur des élections générales organisées dans ce pays présenté comme un bastion démocratique sur le continent africain depuis plusieurs décennies.
Les électeurs seychellois sont appelés à élire leur président de la République ainsi que les membres de l’Assemblée Nationale. Sont attendus dans les bureaux de vote «plus de 77.000 votants, répartis dans 26 districts électoraux», selon des chiffres de la Commission électorale. La même instance électorale informe que huit partis (ou alliances) politiques s’annoncent au scrutin présidentiel (l’élu devra effectuer un quinquennat).
Pour le compte de la présidentielle 2025, le vote se déroule au suffrage universel direct, avec possibilité de tenir un second tour, si aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour. L’Assemblée Nationale seychelloise fonctionne sous le régime d’une institution monocamérale dont les députés sont élus aussi pour cinq ans. Cependant, sa composition combine deux modes de désignation: 26 députés sont choisis au scrutin uninominal majoritaire direct, neuf sièges sont attribués aux partis ayant obtenu au «moins 10% des suffrages, à raison d’un siège par tranche de 10%», énonce la loi électorale de ce pays de l’Océan indien.
