Au terme d’une rencontre des Etats limitrophes de la Libye jeudi à Alger, le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a rappelé que cette réunion vise à appuyer « la paix entre les Libyens, avant toute autre considération».
C’est dans le cadre des efforts des pays limitrophes de la Libye que cette réunion s’est tenue à l’initiative du gouvernement algérien. Etant les premiers affectés par la crise politico-militaire qui secoue ce pays maghrébin depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les voisins de la Libye souhaitent s’impliquer dans la recherche d’une issue politique.
«Cette réunion n’est pas un mécanisme, mais plutôt une concertation pour se coordonner et faire entendre la voix des pays voisins», a indiqué le chef de la diplomatie algérienne, en présence de ses homologues d’Egypte, du Mali, du Tchad et de Tunisie. Il est à noter que le Niger et le Soudan étaient également représentés par leurs diplomates lors de cette rencontre.
Pour l’Algérie, il est extrêmement nécessaire d’inviter les deux camps rivaux en Libye à régler leur conflit en dialoguant et sans aucune ingérence étrangère, a assuré Boukadoum.
Les participants à cette rencontre ont par ailleurs appelé à respecter l’embargo sur les armes et à accélérer le processus politique censé mettre un terme au conflit libyen, a rapporté, pour sa part, l’agence de presse algérienne (APS).