Au lendemain du crash de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings, la priorité est donnée à l’organisation des secours. Les raisons de ce tragique accident demeurent un mystère et le Premier ministre français Manuel Valls a reconnu qu’à ce stade aucune hypothèse ne pouvait être écartée.
L’avion s’est écrasé dans la vallée de la Blanche, entre Digne et Barcelonnette, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en France. D’énormes moyens ont été déployés pour organiser les secours et l’enquête. Pas moins de 10 hélicoptères, 1 avion militaire, 350 sapeurs pompiers en renfort des moyens locaux et plus de 300 militaires ont ainsi été dépêchés sur la zone de l’accident. Mais le travail de ces équipes est compliqué vu les difficultés d’accès au périmètre. Les débris de l’appareil sont situés dans un endroit enneigé et escarpé et les probabilités de retrouver des survivants sont très faibles. Les secours s’efforcent alors de préserver la scène de la catastrophe pour les enquêteurs.
Panne technique, erreur de pilotage, acte délibéré, attentat, … aucune piste n’est écartée pour le moment même si aucun des premiers éléments recueillis ne semble les confirmer. Jusqu’à mardi soir, aucun témoignage sérieux évoquant une avarie visible n’avait été recueilli par les enquêteurs et l’appareil était en ordre en termes d’inspection et de révision. Le pilote aux commandes affichait dix ans d’expérience auprès de la compagnie allemande et six mille heures de vol cumulées et les conditions météo étaient plutôt favorables avec un vent faible.
La piste terroriste semble également peu probable même si elle n’est pas exclue.Les premières constations excluent une explosion comme cause de la catastrophe. Le transpondeur de l’appareil n’a pas été désactivé, manœuvre qui entraîne la disparition totale de l’appareil des écrans radar, comme ce fut le cas pour les attentats du 11 septembre 2001.Aucune revendication n’était parvenue mardi soir aux autorités. Les résultats de l’exploitation des boîtes noires devraient être connus d’ici 24 à 48 heures.