Le trafic a repris hier dimanche entre la France et l’Espagne qui a rouvert sa frontière en mettant fin à l’état d’alerte et à un confinement de près de 100 jours établi pour enrayer l’épidémie de coronavirus.
Les ressortissants de l’Union européenne et des autres pays membres de l’espace Schengen peuvent désormais entrer librement en Espagne et ne sont plus tenus d’observer une quarantaine de 14 jours.
Quelques 600 agents du ministère de la Santé ont été déployés dans les aéroports pour contrôler les voyageurs internationaux, leur demander leur lieu de résidence et prendre leur température. Le ministre espagnol de la Santé Salvador Illa avait annoncé vendredi que les cas suspects seront examinés par un médecin.
La réouverture des frontières marque l’entrée de l’Espagne dans ce qu’elle appelle « la nouvelle normalité » avec de nouvelles règles pour éviter un regain de contagion.
Toutes les personnes présentes sur son territoire doivent porter un masque dans les endroits fermés, et à l’air libre quand il n’est pas possible de maintenir une distance de sécurité de 1,5 mètre.
Par ailleurs, l’accès aux salles de spectacle, aux piscines, aux plages, aux hôtels et aux restaurants reste limité à un certain pourcentage de la capacité d’accueil qui varie selon les régions.
Au 1er juillet, l’Espagne ouvrira ses frontières à toutes les nationalités, dont le Portugal qui a été relativement épargné par le nouveau coronavirus, dans le but de sauver ce qui reste de la saison touristique, un secteur pilier de l’économie du pays avec une part de 12% dans son Produit Intérieur Brut.
Le gouvernement espagnol avait imposé le 14 mars un confinement sévère pour lutter contre le virus qui a fait 28.322 morts à ce jour dans le pays, ce qui en fait l’un des plus frappés par la pandémie.