Une mission économique menée par la princesse belge Astrid cette semaine dans la péninsule coréenne a visité hier mardi à Séoul, le centre de recherche et développement du groupe chimique belge Solvay.
Cette visite est l’occasion de revenir sur le succès du groupe dans le pays.
En 2013, un an après son installation en Inde, le groupe chimique belge Solvay prenait le pari risqué de s’installer en Corée du Sud. Ce faisant, il se rapprochait de Samsung et de LG, deux de ses clients majeurs dans la fabrication de batteries et d’écrans.
Le centre de recherche mis en place par le groupe est adossé à la prestigieuse université pour femmes Ewha Womens University d’où proviennent de nombreuses femmes coréennes influentes, notamment en tant qu’épouses de dirigeants.
Il compte aujourd’hui 79 scientifiques de haut niveau (sur un total de 560 employés du groupe en Corée du Sud). Avant l’ouverture de son centre de recherche, Solvay était déjà actif en Corée du Sud depuis 1975 où il y produisait de la silice. Le groupe a investi ces dix dernières années quelque 160 millions d’euros dans le pays et continue d’y diversifier ses activités.
L’Asie-Pacifique représentait au moment de son implantation en Corée du Sud plus de 30% des ventes de Solday, devant l’Amérique à 27% et de peu derrière l’Europe à 33%. Et ce pourcentage n’a cessé de croître depuis. Solvay a même réussi à se tenir à l’écart de l’affaire de l’explosion des batteries de téléphone potable Samsung.
D’après l’explication officieuse, les explosions seraient dues à un problème avec la membrane qui sépare l’anode de la cathode. Or, comme n’a pas manqué de le souligner le responsable de la recherche et du développement en Corée du Sud Jean-Christophe Galland, Solvay n’est pas dans le business des séparateurs.
L’affaire est même une opportunité pour le groupe qui propose des solutions en termes de séparateurs renforcés par couche de polymère.