Le Cap-Vert participera en 2026, à titre pilote, au Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), a annoncé le ministre de l’Éducation, Amadeu Cruz. L’objectif est de comparer la qualité de l’enseignement national avec celle des pays les plus développés et d’adapter, si nécessaire, les politiques éducatives.
Le PISA, mis en œuvre tous les trois ans par l’OCDE, mesure les compétences en lecture, mathématiques et sciences des élèves de 15 ans. Considéré comme une référence mondiale, il permettra de situer Cap-Vert à l’échelle internationale.
Parallèlement, le gouvernement lancera dès cette année un baromètre national des écoles, basé sur les examens nationaux et les évaluations internes, afin d’identifier les points forts et les faiblesses des établissements par concelho et d’adopter des mesures correctives.
Malgré la nécessité d’évaluations externes, Amadeu Cruz estime que la qualité du système éducatif a connu des progrès notables. Selon lui, Cap-Vert se situe déjà parmi les pays africains les mieux classés, avec des étudiants “excellents” qui réussissent dans l’enseignement supérieur à l’étranger, notamment au Portugal, au Brésil, en Chine et à Macao.
Le ministre a également souligné la maîtrise croissante des langues étrangères, des technologies et des sciences par les jeunes, affirmant que les diplômés du secondaire présentent un niveau comparable à celui de plusieurs pays partenaires.
Cap-Vert affiche aujourd’hui une taux de réussite scolaire d’environ 90 % au niveau de l’enseignement de base et secondaire. Le taux d’abandon a fortement reculé, passant de 16,5 % en 2016 à 2 % en 2024. Pour poursuivre cette baisse, le gouvernement mise sur la sensibilisation des familles et le renforcement de l’action sociale et du soutien éducatif spécialisé.
