Deux femmes qui travaillent dans l’entretien ménager poursuivent en justice canadienne le consul d’Algérie à Montréal pour harcèlement psychologique, abus de pouvoir et humiliation.
En plus d’être littéralement exploitées par le consul général d’Algérie, Nourredine Meriem, et son épouse, les deux femmes « n’avaient droit à aucune pause et leurs arrêts de maladie furent ni plus ni moins rejetés », selon l’avocate des deux travailleuses, Marisa Amaya, 65 ans, et Elida Rivera Lopez, 69 ans, qui réclame au gouvernement algérien et au ministère des affaires algérien une indemnisation de 452 452 $ pour ses clientes, d’après « Le Journal de Montréal ».
Les deux dames travaillaient pour le consulat depuis 2008 et 2014, respectivement, mais « ce n’est qu’après l’entrée en poste du diplomate en 2019 que l’ambiance et les conditions de travail se seraient détériorées, jusqu’à devenir « intolérables », « toxiques », détail le journal.