Le président Sebastian Pinera a fait une déposition, cette semaine, devant le procureur dans une affaire de « crimes contre l’humanité présumés » qui lui sont imputés lors de la révolte sociale de 2019.
La présidence chilienne a indiqué que Pinera s’est rendu au ministère public pour « fournir toutes les informations pertinentes, expliquer toutes les mesures prises pour sauvegarder les libertés et les droits de tous les citoyens et collaborer pour clarifier tous les événements survenus dans le contexte de la flambée de violence en 2019 ″.
Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme ont déposé des plaintes contre le président et ses proches collaborateurs suite aux événements survenus dans le pays à partir du 18 octobre 2019.
Selon les sources du média La Tercera, le président a accédé « volontairement » à la convocation du ministère public, mettant l’accent sur la « politique de transparence » que son gouvernement ne cesse de promouvoir.