La tension diplomatique entre l’Argentine et le Chili a monté d’un cran, mercredi, après que Buenos Aires a dénoncé « la vocation expansionniste » du Chili qui revendique une partie du plateau continental argentin.
« L’aspiration que le Chili exprime de manière impromptue contredit la lettre et l’esprit du traité de paix et d’amitié de 1984, manifestant une vocation expansionniste que l’Argentine rejette », a déclaré devant le Sénat le ministre des affaires étrangères Felipe Solá.
Le même jour, le Chili a refusé le débarquement sur le sol chilien de l’équipage d’un navire-école argentin pendant une escale dans le port de Valparaiso (centre).
Le Sénat a apporté son appui au gouvernement dans la dispute frontalière avec l’Argentine.
Dans une motion approuvée à l’unanimité, le Sénat entérine la décision du gouvernement de modifier la carte maritime du pays en prolongeant de 200 milles le plateau continental du Chili dans une zone frontalière avec l’Argentine, à l’extrême sud des deux pays.
Toutefois, la motion estime que la dispute doit être résolue à travers le dialogue entre les deux pays et dans le cadre du Traité de paix et d’amitié.
