D’après une annonce faite dimanche par un responsable du ministère de l’Energie, l’Algérie a haussé sa production pétrolière de 32 000 barils par jour suite au démarrage de deux champs supplémentaires, à savoir ceux de Bir Sebaa (20 000 barils par jour) et Bir Msana (12 000 barils par jour) situés non loin de la localité de Hassi Messaoud (nord-est).
Il faut noter que la Société Nationale algérienne pour la Recherche, la Production, le Transport, la Transformation et la Commercialisation des Hydrocarbures (SONATRACH) détient le champ de Bir Sebaa à hauteur de 25 % tandis que le vietnamien Petrovietnam et le thaïlandais PTTEP en sont propriétaires respectivement de 40 % et 35 %. Selon l’agence officielle algérienne APS, la production de ce gisement devrait « passer à 40 000 barils par jour à l’horizon 2019, sachant que ses réserves sont de l’ordre de 758 millions de barils dont 25 % sont récupérables ». Quant au champ de Bir Msana, la même source a indiqué qu’il dispose de « réserves prouvées estimées à hauteur de 144 millions de barils et d’un taux de récupération de 39 % ». Ce dernier est détenu par SONTATRACH (25 %) en compagnie de l’espagnol Cespa (40 %) et du malaisien Petronas (35 %).
D’après des estimations faites par Reuters, la production pétrolière algérienne a atteint, en moyenne, 1,1 million de barils par jour au cours du mois de juillet 2015. Etant donné sa production pétrolière est demeurée stable durant ces dernières années, ce pays d’Afrique du Nord éprouve de sérieuses difficultés à attirer des investisseurs. Pour preuve, sur 31 blocs proposés à l’occasion d’un appel d’offres en septembre dernier, seuls 4 ont trouvé preneur.