Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa s’est engagé à agir «aussi vite que possible» suite aux protestations des habitants de Mahikeng contre la corruption et le manque de services publics dans cette province du Nord-Ouest du pays.
La ville de Mahikeng, qui est la capitale de la province du Nord-Ouest, a été secouée par des pillages et incendies pendant plusieurs jours. Les forces de l’ordre ont recouru sans succès vendredi dernier, à des balles en caoutchouc pour disperser quelques dizaines de protestataires.
En raison de cette situation délétère, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a écourté sa participation à un sommet du Commonwealth à Londres pour effectuer un déplacement vendredi dernier dans cette province, où il devait échanger à ce sujet, avec les membres de la formation politique au pouvoir, le Congrès National Africain (ANC).
Le dirigeant sud-africain a lancé un appel au calme, affirmant avoir conclu que les protestataires militaient pour la démission du Premier ministre régional, qui est issu des rangs de l’ANC, et l’adoption de mesures contre la corruption et pour une bonne gouvernance.
Le chef d’Etat sud-africain a estimé qu’«il s’agit de sujets sérieux», nécessitant une profonde consultation tant au sein de sa formation politique et qu’au niveau du gouvernement. «Nous allons agir aussi vite que possible pour apporter une réponse à tous les problèmes qui ont été évoqués», a-t-il promis.