Facebook a procédé à Johannesburg (Afrique du Sud) à l’ouverture de son premier bureau en Afrique. Ce géant américain du web a pour objectif de développer ses activités au sein d’une douzaine de pays d’Afrique noire dans lesquels le marché de la téléphonie poursuit également son extension.
Pour ce faire, Facebook a désigné comme responsable pour l’Afrique la Sud-africaine Nunu Ntshingila-Njeke, comme annoncé par le biais d’un communiqué. Comme cahier de charge, ce nouveau bureau de Facebook sur le territoire sud-africain devra accompagner la croissance de la multinationale au niveau du continent noir. Il sied de signaler qu’en Afrique, ce réseau social est d’ores et déjà très utilisé autant par les entreprises que par les individus. A ce propos, Facebook estimait, en juin dernier, à 120 millions de personnes le nombre de ses utilisateurs sur le continent africain. Ce qui correspond à une hausse de 20 % comparativement au mois de septembre dernier. A noter que plus de 80 % de ces abonnés se connectent au réseau social au moyen de leur téléphone portable. De l’avis du vice-président de Facebook pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, Nicola Mendelson, « c’est de l’Afrique que proviendra notre prochain milliard d’utilisateurs », a-t-il affirmé à Bloomberg.
Pour ce qui est de sa stratégie, Facebook entend se focaliser d’abord sur la croissance de ses activités dans les pays moteurs de différentes régions d’Afrique noire, en l’occurrence la République Sud-Africaine (RSA) en Afrique Australe, le Kenya en Afrique de l’Est et le Nigéria en Afrique de l’Ouest. Ensuite, la multinationale compte étendre son développement à d’autres pays comme le Mozambique, la Zambie, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal.