Le président américain a entamé mardi sa tournée africaine. Durant son premier mandat, les experts africains pensent que le président américain n’a pas manifesté beaucoup d’intérêts pour le continent noir.
Aussi, la première puissance mondiale a perdu du terrain par rapport à la Chine qui a gagné beaucoup de terrain au cours de la dernière décennie. La géopolitique du monde est entrain de subir des profondes mutations et l’Afrique n’est plus une chasse gardée de l’occident. Toutes les projections présentent le berceau de l’humanité comme un partenaire économique à fort potentiel, prenant progressivement conscience de son importance sur l’échiquier internationale. L’oncle Sam se doit donc de garder un œil attentif sur ce que l’empire du milieu fait actuellement en Afrique.
Cependant, cette tournée reste très peu ambitieuse étant donné que le président américain ne visitera que 3 pays durant les 8 jours qu’il passera sur le continent de ses ancêtres. Pire encore, elle semble être formelle. Son périple commencera au Sénégal puis il regagnera la Tanzanie et l’Afrique du Sud. Selon les experts, le choix des pays concerné reste ciblé. Le Sénégal représente une leçon de démocratie où, aux dernières élections, le président sortant a perdu et s’est retiré tranquillement de son siège présidentiel. Pour des besoins de représentativité, il passera par la Tanzanie qui est un exemple de tranquillité politico-militaire en Afrique de l’est et du centre. Le Rwanda pressenti pour une visite a été disqualifié pour son implication dans l’affaire des M23 à l’est de la RDC.
Enfin l’Afrique du Sud, destination incontournable pour le président américain. En effet, c’est la première puissance économique du continent et un exemple de démocratie. Cette visite revêt également un aspect plus personnelle dans la mesure où Nelson Mandela, Héro pour la cause des noirs est dans un état médical critique.