Le Roi du Maroc, Mohammed VI a reçu une lettre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu dans laquelle ce dernier informe le Souverain de la décision de l’Etat d’Israël de «reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental».
Dans cette lettre, le Premier ministre israélien a tenu à préciser que cette position de son pays sera «reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien».
Le Chef de l’exécutif israélien a également assuré que la présente décision sera «transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques».
Dans sa lettre, le Premier ministre israélien a également assuré le Roi du Maroc qu’Israël examine positivement «l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla», et ce, dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’Etat.
La reconnaissance officielle de la marocanité du Sahara par l’Etat d’Israël, constitue une grande victoire diplomatique pour le Royaume et conforte la légitimité de sa souveraineté sur ses provinces du sud qu’il a libérées du joug colonial espagnol en 1975 suite à l’historique Marche Verte.
Grâce à la vision clairvoyante et à l’impulsion du Roi Mohammed VI, la diplomatie marocaine a réussi à obtenir ces toutes derniers années, la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les Etats-Unis ainsi qu’un franc soutien à l’initiative marocaine d’autonomie par plus de 15 pays européens (Allemagne, Espagne, Pays Bas, Suisse, Autriche etc..) en plus de l’ouverture de 28 consulats de pays africains, arabes et latino-américains à Laâyoune et Dakhla, deux grandes provinces du sud marocain.
La décision israélienne renforcera davantage les échanges économiques et stimulera à coup sûr, les investissements israéliens et internationaux dans les Provinces sud du Royaume.
Le rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv, n’empêchera pas le Maroc de garder, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, sa position inchangeable en faveur des droits des causes légitimes du peuple palestinien notamment son droit à un Etat indépendant, sachant que le Souverain marocain a élevé la cause palestinienne au rang de cause nationale.