L’Italie obtient gain de cause au sommet européen sur l’accueil des migrants

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L’Italie semble satisfaite de l’accord conclu dans la nuit de jeudi à vendredi, au sommet européen sur l’accueil des migrants, à l’issue de neuf heures de discussions.

«L’Italie n’est plus seule !», a déclaré son Premier ministre, Giuseppe Conte, au terme de ce marathon. L’espace Schengen a pu être préservé. Le gouvernement italien a par ailleurs réussi à se débarrasser de la répartition obligatoire dès la première entrée sur le sol européen, contrairement au souhait du bloc des pays de l’Est autour de la Hongrie.

Par contre, les 28 Etats membres de l’Union Européenne (UE) se sont engagés à adopter dans les plus brefs délais, sept textes qui harmonisent leurs politiques d’asile.

En outre, le Conseil a instruit la Commission d’étudier rapidement la possibilité de «plateformes de débarquement régional», autrement dit de centres fermés de traitement des demandes d’asile, en collaboration avec les Etats tiers, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et l’Organisation Internationale des Migrations (OIM).

En Europe, en ce qui concerne les migrants sauvés dans les eaux territoriales européennes ou internationales, ces centres ne seront ouverts que dans les pays qui seront disposés à les abriter et avec des moyens européens.

Le Président du Conseil italien avait mis la pression jeudi après-midi à Bruxelles à ses partenaires européens en refusant de prendre acte des conclusions du Conseil sur d’autres questions tant qu’il n’aurait pas obtenu plus de solidarité des Etats de l’UE face à la crise migratoire. Pour information, 600 000 migrants sont arrivés en Italie depuis 2015.

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