La capitale indienne, New Delhi continue d’étouffer sous un épais et toxique nuage de pollution au lendemain des célébrations de la fête hindou Diwali.
Les niveaux de particules PM2,5 – les plus fines et donc les plus dangereuses particules de pollution dans l’air – ont atteint un pic à près de 402 vendredi matin, selon les stations de mesure de la qualité de l’air de l’agence gouvernementale SAFAR.
Ce taux est 17 fois plus élevé que les limites de sécurité préconisées par l’Organisation mondiale de la santé.
La SAFAR a prévenu que les feux d’artifices illégaux, traditionnellement tirés à l’occasion de Diwali ont encore considérablement élever le taux de pollution vendredi.
L’Agence a recommandé aux habitants d’éviter les activités en extérieur et de porter un masque.
New Delhi est classée parmi les villes les plus polluées de la planète, tant pour ses émissions de gaz toxiques provenant de l’industrie que pour celles de son trafic routier ou encore des brûlis agricoles qui emplissent l’air chaque hiver.
Un rapport de l’ONG suisse IQAir a relevé en 2020 que 22 des 30 villes les plus polluées du monde se trouvaient en Inde, New Delhi recevant le titre de la capitale la plus polluée de la planète.