Fin de l’incident à bord d’un navire au large des Emirats arabes unis

L’agence de sécurité maritime britannique UKMTO (United Kingdom Maritime Trade Operations) a annoncé ce mercredi la fin sans dommage de l’incident hier à bord d’un navire au large des Emirats arabes unis, considéré comme un « potentiel détournement ».

L’UKMTO a annoncé sur son compte Twitter que les personnes qui étaient montées à bord « ont quitté le navire », que ce dernier « est en sécurité » et que « l’incident est fini ». La veille, l’UKMTO avait localisé ce potentiel détournement à environ 60 milles nautiques de l’émirat de Fujairah, membre de la fédération des Emirats arabes unis, pays pétrolier du Golfe. 

Pour les autorités britanniques, qui n’ont pas cité le nom du navire, et plusieurs médias internationaux, le pétrolier Asphalt Princess, battant pavillon panaméen et qui transportait de l’asphalte et du bitume, avait probablement été détourné par une milice alliée à l’Iran. Selon le journal britannique The Times, il s’agissait d’un groupe de huit ou neuf hommes armés. 

Cet incident est survenu cinq jours après l’attaque non revendiquée d’un pétrolier au large d’Oman qui a fait deux morts, un Britannique employé par la société de sécurité Ambrey et un membre d’équipage roumain, selon l’armateur Zodiac Maritime. Les autorités iraniennes, déjà pointées du doigt par Israël, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, avaient démenti tout lien avec l’attaque de cet autre navire, géré par la société d’un milliardaire israélien, Eyal Ofer. 

Le Golfe a connu ces dernières années plusieurs attaques de navires attribués à la République islamique d’Iran, régulièrement accusée de menacer la liberté de navigation. Pays riverains du Golfe, les Emirats et l’Iran maintiennent des relations diplomatiques mais se trouvent traditionnellement dans des camps opposés concernant les enjeux régionaux, notamment les relations avec Israël, avec lequel les Emirats ont normalisé les liens en 2020.