Un juge de la capitale La Paz a prolongé de six mois la détention préventive de l’ancienne présidente par intérim, Jeanine Añez, qui vient de boucler cinq mois de prison.
Un juge anti-corruption a rendu cette décision dans le cadre des enquêtes contre l’ex-présidente intérimaire (2019-2020) dans l’affaire de « coup d’État » présumé, liée à la crise politique qui s’est soldée en 2019 par la démission d’Evo Morales de la présidence.
Luis Guillén, l’un des avocats d’Áñez, a dénoncé que la prolongation de la prison préventive répond à la décision d’un juge d’instruction pénal qui a ordonné de renvoyer le procès devant un juge anti-corruption, notant que cette décision sera sûrement « soumise à révision » et à une « protection constitutionnelle ».