Le Conseil constitutionnel algérien a rendu publics lundi dans la soirée les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 12 décembre dernier, validant ainsi la victoire au premier tour de l’ancien chef du gouvernement algérien, Abdelmadjid Tebboune, ex-fidèle à son prédécesseur déchu, Abdelaziz Bouteflika.
« Le Conseil constitutionnel proclame M. Abdelmadjid Tebboune président de la République algérienne démocratique et populaire », a déclaré à la télévision le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche en présence des onze membres de cette instance.
Il a précisé que le président élu « prendra ses fonctions dès sa prestation de serment », dans la semaine suivant son élection, d’après la Constitution algérienne, ajoutant que le Conseil constitutionnel n’a enregistré «aucun recours» des candidats battus.
Abdelmadjid Tebboune est donc le successeur d’Abdelaziz Bouteflika, qui avait été poussé à la mission en avril dernier par un mouvement de contestation populaire, le «Hirak» qui s’était fermement opposé à la tenue de la présidentielle caractérisée par un taux d’abstention dépassant les 60%.
Selon les résultats définitifs de l’élection présidentielle, l’ancien chef du gouvernement, Abdelmadjid Tebboune est élu avec 58,13 % des suffrages exprimés, devant l’islamiste Abdelkader Bengrina (17,37 %) et l’ex-Premier ministre, Ali Benflis (10,55 %).
Au cours des deux décennies de pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika, Abdelmadjib Tebboune a dirigé plusieurs ministères et pris les commandes du gouvernement algérien pendant un trimestre en 2017.