Un avion algérien de transport militaire s’est écrasé mercredi peu après son décollage de la base aérienne de Boufarik, à 25 Km au sud d’Alger, tuant du coup les 247 passagers et 10 membres d’équipage.
Une trentaine de personnes désignées comme sahraouis ou membres du Polisario font partie des 257 victimes.
En ce moment, les circonstances de ce crash demeurent inconnues. De son côté, le Front Polisario a indiqué dans un communiqué, qu’une trentaine de passagers sahraouis étaient à bord de l’appareil. «Parmi les passagers de l’avion, il y avait trente patients sahraouis et leurs accompagnateurs dont des hommes, des femmes et des enfants. Ils étaient de retour d’une période de soins dans les hôpitaux algériens», a déclaré le Polisario.
Par contre, Djamel Ould Abbes, qui est le secrétaire général du FLN au pouvoir en Algérie, a évoqué devant les médias la présence de 26 membres du Polisario dans l’avion.
Pour sa part, le ministère algérien de la Défense nationale a précisé que la majorité des victimes sont des militaires algériens et leurs proches. Cette source n’a pas fait état d’une quelconque présence d’éléments du Polisario dans cet avion.
Cependant selon certains médias étrangers, parmi les 26 à 30 passagers sahraouis qui retournaient à bord de cet avion de fabrication russe un «Iliouchine Il-76» figurent de nombreux cadres militaires et civils de la direction du Polisario qui s’étaient rendus en mission dans la capitale algérienne.
Les mêmes médias estiment que s’il s’agit de malades, de femmes et d’enfants comme le prétendent les sources proches du Polisario, ils auraient du prendre un avion civil pour rentrer chez eux dans les camps de Tindouf, autant d’interrogations qui méritent des réponses.
D’ailleurs les dirigeants algériens ne cachent par leur soutien politique, diplomatique et financier et surtout militaire au Front indépendantiste sahraoui dont l’arsenal militaire flambant neuf dont il est équipé est de fabrication russe et lui a été gracieusement offert par l’Algérie à titre de soutien dans son conflit territorial contre le Maroc.